Il provoque certains cancers (tels que le cancer du poumon, des voies aérodigestives supérieures, et le cancer de la vessie...) et contribue également au développement de certaines maladies cardiovasculaires et respiratoires. De plus, il peut engendrer des complications pendant la grossesse ainsi que des altérations de la qualité de vie, tout en endommageant également les dents.
Par ailleurs, la nicotine induit une dépendance. Cela est inévitable !
Pourtant, la Fédération française de Cardiologie rappelle que « fumer n'est jamais sans risque cardiovasculaire, même pour quelques cigarettes ». Ainsi, une seule cigarette peut avoir des effets néfastes sur le cœur, et cela est également valable pour une courte période. En conséquence, les fumeurs augmentent rapidement leur risque de développer une maladie cardiovasculaire.
Cependant, seulement « un quart des individus interrogés était conscient du fait que le tabagisme, même sur une courte période (moins de 5 ans), pouvait entraîner un risque précoce ». De manière significative, 28% pensaient même qu'il était « nécessaire de fumer pendant plus de 20 ans pour cela ».
Il existe plusieurs catégories :
C'est l’usage du tabac qu’il soit fumé (cigarette, cigare, pipe, narguilé), prisé, consommé seul ou associé à d’autres substances tels que cannabis, héroïne…
C'est le fait d'inhaler involontairement la fumée dégagée par un ou plusieurs fumeurs. Les enfants de parents fumeurs sont particulièrement exposés au tabagisme passif. Par extension, on parle de tabagisme passif pour l’exposition du fœtus au tabagisme (actif ou passif) de la mère durant la grossesse.
pour la santé, quel que soit son mode de consommation. Le risque de développer une maladie est lié au nombre de cigarettes fumées chaque jour, mais surtout le temps passé à fumer. C’est pourquoi il est indispensable de s’arrêter de fumer le plus tôt possible.
En 2019 en France, 30,4 % des individus indiquaient être fumeurs, parmi lesquels 24,4 % étaient des fumeurs quotidiens. Le taux de tabagisme a enregistré une diminution de 4,5 points par rapport à l'année 2014. Néanmoins, cette réduction n'a pas touché les personnes âgées de 65 à 75 ans.
En 2021, près de 32 % des individus âgés de 18 à 75 ans rapportent être fumeurs, dont un quart sont des fumeurs quotidiens. Ce chiffre demeure stable par rapport à 2020 mais présente une augmentation par rapport à l'année 2019. Santé publique France diffuse aujourd'hui les récentes estimations, révélant même une augmentation du tabagisme quotidien chez les femmes et les individus les moins diplômés entre 2019 et 2021.
En 2020, le taux de tabagisme se maintient : 31,8 % des citoyens français âgés de 18 à 75 ans ont admis fumer, incluant 25,5 % de fumeurs quotidiens. Un pourcentage de 4,8 % des personnes interrogées dans la tranche d'âge de 76 à 85 ans, lors du Baromètre santé de Santé publique France, ont affirmé être fumeurs.
La consommation de tabac détériore la qualité de vie et le bien-être, restant la principale cause de mortalité évitable, engendrant 75 000 décès chaque année en France, dont 45 000 sont attribuables au cancer. Il n'existe pas de seuil en-dessous duquel fumer devient sans risque. La mortalité prématurée évitable concerne également les fumeurs qui consomment peu.
Fumer permet de diminuer son stress ou son anxiété, de surmonter ses émotions, de se stimuler, de se concentrer, etc. Cette dépendance est liée aux effets psycho-actifs de la nicotine qui procure plaisir, détente, stimulation intellectuelle. La nicotine agit comme un anxiolytique et un coupe-faim
Quelques secondes après l'inhalation de la fumée de cigarette, la nicotine produit des sensations de bien-être physique auxquelles il est difficile de résister.
Fumer est associé à un environnement, des personnes, des situations ou des lieux… qui suscitent l'envie et le plaisir de fumer. Quand on envisage d’arrêter de fumer, il est donc important de réfléchir à ce qui peut être fait pour éviter ces situations.
Source : www.ameli.fr/assure/sante/themes/tabac/risques-tabagisme
La consommation de tabac est la cause directe ou un facteur favorisant pour de nombreux types de cancers. La nicotine, naturellement présente dans le tabac, favorise l'addiction mais elle n'est pas cancérigène. En revanche, la fumée du tabac contient 7 000 substances chimiques, dont 70 sont des cancérigènes connus : benzène, arsenic, chrome, goudrons, polonium... Ce sont ces substances-là qui favorisent le développement des cancers.
Par ailleurs, une personne en situation de tabagisme passif (dans le cas d'une exposition régulière à la fumée d'un autre individu) voit également son risque de développer un cancer augmenter. En France, près de 1 100 décès seraient liés au tabagisme passif chaque année, dont 150 par cancer du poumon.
Le tabac est responsable de plus de 8 cancers du poumon sur 10.
Bien qu’il n'y ait pas de seuil en-dessous duquel fumer ne représente aucun risque, celui d'avoir un cancer du poumon dépend du nombre de cigarettes fumées chaque jour, mais surtout de l'ancienneté du tabagisme.
Le tabac est responsable de près de 70 % des cancers des voies aérodigestives supérieures comme la gorge, la bouche, les lèvres, le larynx, l'œsophage.
Le tabac est responsable de 50 % des cancers de la vessie.
Le tabac serait aussi impliqué dans le développement des cancers du foie, du pancréas, de l'estomac, du rein, du col de l'utérus, du sein, du côlon-rectum, de l'ovaire et de certaines leucémies. Soit, au total, 17 localisations différentes de cancers.
La consommation de tabac est la cause directe ou un facteur favorisant pour de nombreux types de cancers. La nicotine, naturellement présente dans le tabac, favorise l'addiction mais elle n'est pas cancérigène. En revanche, la fumée du tabac contient 7 000 substances chimiques, dont 70 sont des cancérigènes connus : benzène, arsenic, chrome, goudrons, polonium... Ce sont ces substances-là qui favorisent le développement des cancers.
Par ailleurs, une personne en situation de tabagisme passif (dans le cas d'une exposition régulière à la fumée d'un autre individu) voit également son risque de développer un cancer augmenter. En France, près de 1 100 décès seraient liés au tabagisme passif chaque année, dont 150 par cancer du poumon.
Tabac et cancer du poumon
Le tabac est responsable de plus de 8 cancers du poumon sur 10.
Bien qu’il n'y ait pas de seuil en-dessous duquel fumer ne représente aucun risque, celui d'avoir un cancer du poumon dépend du nombre de cigarettes fumées chaque jour, mais surtout de l'ancienneté du tabagisme.
Tabac et cancer des voies aérodigestives supérieures
Le tabac est responsable de près de 70 % des cancers des voies aérodigestives supérieures comme la gorge, la bouche, les lèvres, le larynx, l'œsophage.
Tabac et cancer de la vessie
Le tabac est responsable de 50 % des cancers de la vessie.
Autres cancers et tabac
Le tabac serait aussi impliqué dans le développement des cancers du foie, du pancréas, de l'estomac, du rein, du col de l'utérus, du sein, du côlon-rectum, de l'ovaire et de certaines leucémies. Soit, au total, 17 localisations différentes de cancers.
Le tabagisme est l'un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire.
Il favorise la survenue de nombreuses maladies telles que:
Le tabac augmente le risque de survenue d'une phlébite chez une femme sous contraception estroprogestative.
Le tabac augmente le risque de survenue d'un diabète de type 2, de maladie de Crohn, de polyarthrite rhumatoïde.
Il aggrave l'évolution de certaines maladies comme la gastrite, l'ulcère gastroduodénal, le lupus, la cataracte, la DMLA.
Il accentue le manque de larmes et la sécheresse des yeux.
Il ralentit la cicatrisation après une intervention chirurgicale et favorise la survenue de complications post-opératoires (infection, phlébite...)
Outre qu'il favorise la survenue de cancers cutanés, le tabac altère la qualité du teint qui devient terne et il accentue le vieillissement de la peau avec l'apparition précoce de rides.
L'association à une exposition fréquente au soleil majore encore le processus de vieillissement.
Par ailleurs, le tabac aggrave l’eczéma et le psoriasis chez les personnes qui en sont atteintes.
Fumer multiplie les risques de maladie d’Alzheimer et de démence vasculaire, notamment si le tabagisme est associé au diabète, à l’hypertension artérielle, à l’obésité, à l'inactivité physique et à la dépression.
Le tabagisme passif semble également augmenter le risque de démence.
Fumer expose à une baisse des capacités cognitives chez les plus de 65 ans. Par ailleurs, le déclin cognitif serait plus rapide chez les fumeurs de plus de 75 ans comparés aux anciens fumeurs du même âge qui ont arrêté de fumer.